L’acceptation de nos émotions, clé du rebond
Non, un salarié confiné dans un 20 m2 depuis 2 mois à Paris, comme tous ceux qui ont jonglé entre télétravail et scolarité des enfants, ne reprennent pas frais et dispos, comme si de rien n’était ! Non, ce n’est pas par manque d’implication qu’une personne devient moins « réactive », elle est simplement angoissée et épuisée par cette crise !
Managers et dirigeants comment prenez-vous en compte le vécu émotionnel si impactant et si divers du confinement de vos collaborateurs ? Je constate parmi mes coachés en télétravail, la difficulté à oser partager leurs doutes, découragements avec leur N+1, malaises qui, s’ils ne sont pas exprimés, se traduisent par un isolement croissant, voire un désengagement. L’empathie et la solidarité, expressions d’un leadership humain vont être essentielles pour que l’entreprise puisse traverser la tempête.
Quel soutien apporter aux équipes séparées, à ceux qui subissent le télétravail et ne se réjouissent pas de sa poursuite ? Comment maintenir le lien pour prendre soin les uns des autres et de l’entreprise ? Autant de questions urgentes et essentielles.
Accueillir et comprendre les émotions « rock’n’roll » que suscite chez nous et chez nos collègues cette crise, est l’étape incontournable pour accepter la réalité, sortir du déni, de la lutte ou de la paralysie et pouvoir commencer à rebondir.
Et vous que devez-vous accepter ?
Au graphique réalisé avec le collectif « Autremen » avec Nathalie Lourdel, Estelle Mironesco, Stephanie Candelier, Chloe Ascencio, Matthieu Lassagne et Olivier Perrin, j’ajoute la bulle Acceptation: car sans l’acceptation de notre vulnérabilité, la projection, l’engagement et l’innovation risquent d’être compliqués …
Pour vous aider :
Formations et outil : « Emotions, nos meilleurs atouts »